Et voilà que les ballerines s'offrent désormais un come-back : sur les street looks, les podiums et dans les collections de grandes marques de chaussures, on ne voit plus qu'elles. Découvrez l'allure romantique et chic à adopter avec Maison Petite Romance.
Retour en arrière sur son histoire
La ballerine vient du chausson des danseurs, créée en 1932 par l’australien Jacob Bloch. Par la suite, c’est Rose Repetto, fondatrice de la célèbre marque de souliers, qui décide de créer des ballerines améliorées pour faciliter la danse de son fils. Pour cela, elle invente une nouvelle technique, "le cousu retourné", qui consiste à coudre la semelle du chausson sur l'envers. En 1956, c’est Brigitte Bardot qui demande à la Maison Repetto de détourner l’usage premier des ballerines pour en confectionner des chaussures légères et confortables, portables à la ville.
Un an plus tard, en 1957, Gabrielle Chanel confectionne un soulier bicolore : le beige allonge la jambe et le bout noir de la chaussure raccourci le pied. Si le premier modèle est d'abord un escarpin, il ne tarde pas à se transformer en ballerine plate qui est encore aujourd'hui un best-seller de la Maison.
Mis à part les ballerines Chanel, son bout rond et son duo de couleurs signatures, il existe de nombreux modèles qui sauraient séduire même les plus sceptiques. Bout carré, petit talon, sangle... Il en existe pour tous les goûts !
Au coeur de la mode moderne
On s'inspire des influenceuses dont les comptes Instagram mode sont garnis de ballerines tendance. Avec une mini jupe ou un micro short pour l'été, avec une jupe midi et un trench pour le printemps et même avec un pantalon long et un gros pull pour l'automne, les souliers plats ont réponse à tout.
“Ne pas être à la mode est la meilleure façon de ne pas se démoder.” Jean Dion
De nos joursOn part sur une look classe : une jupe short avec un gros pull gris, on rajoute un beau trench par dessus et on accessoirise avec un sac de la couleur du pull. Pour finir, on vient donner du caractère avec la paire de ballerines Ganni.
Rédaction : Louann Gueguen